Andropause Chez l’Homme: Symptômes et Solutions

L’andropause Chez L’homme : Causes, Symptômes et Traitements
Si vous vous demandez en combien de temps la testostérone revient après avoir opéré ces changements, eh bien cela peut prendre de quelques semaines à quelques mois. Par ailleurs, cela peut ne pas suffire à gommer les symptômes de l’andropause. Les symptômes physiques de l’andropause peuvent affecter divers aspects du corps et de la santé. Les changements sont souvent subtils au début, mais peuvent devenir plus prononcés avec le temps. Le médecin réalise un bilan initial avec prise de sang pour doser la testostérone.
Parler de ses symptômes et partager ses préoccupations peut aider à soulager le stress et à améliorer la compréhension mutuelle. Les hommes en ménopause peuvent également ressentir une fatigue accrue et une diminution de leur niveau d’énergie. Ils peuvent se sentir épuisés plus rapidement et avoir du mal à effectuer les tâches quotidiennes.
“Comme les patients consultent pour la plupart après des troubles sexuels, il y a une certaine forme de honte. Beaucoup n’osent pas en parler” rapporte le médecin. Elle préfère ainsi parler d’«hypogonadisme acquis de l’homme vieillissant», un terme moins accrocheur, certes, mais plus fidèle à la réalité médicale. Elles visent à développer des traitements plus ciblés et à mieux comprendre les mécanismes du vieillissement masculin. L’avenir pourrait voir l’émergence de nouvelles approches thérapeutiques, offrant aux hommes des solutions toujours plus adaptées pour traverser cette étape de vie sereinement. Les impacts émotionnels de l’andropause sont tout aussi importants que les symptômes physiques.
Il est important de noter que certains hommes peuvent conserver un taux de testostérone élevé jusqu’à un âge avancé, ce qui explique la variabilité individuelle de ce phénomène. Si votre médecin soupçonne une andropause, il pourra la confirmer par simple prise de sang. Il demandera alors le dosage de la testostérone totale, puis celui de la testostérone biodisponible – c’est-à-dire l’hormone mâle qui est active. À noter qu’un taux faible peut être considéré comme normal chez un homme âgé de plus 60 ans puisqu’il y a une baisse naturelle. La baisse de testostérone étant progressive, les symptômes qui y sont associés surviennent majoritairement chez les personnes de plus qu’est-ce qu’un test de lipoprotéines 60 ans environ. « Les hommes ayant été confrontés à des problèmes de fertilité, qui ont eu une chirurgie ou un cancer au niveau des testicules sont également plus à risque que les autres », ajoute l’urologue. En conclusion, l’andropause est une phase naturelle du vieillissement masculin qui peut entraîner divers symptômes physiques, émotionnels et sexuels.
L’andropause se caractérise par une baisse progressive du taux de testostérone chez l’homme au fur et à mesure qu’il vieillit. Toutefois, contrairement à la ménopause féminine, la diminution de cette hormone masculine dans le sang n’entraîne pas un arrêt de la production des spermatozoïdes et une infertilité. L’andropause est un déficit androgénique lié à l’âge (DALA) qui se caractérise par un ensemble de symptômes physiologiques chez l’homme. Ces symptômes sont liés à une baisse anormale de la testostérone, l’hormone de la sexualité. L’andropause se définit comme la diminution de la production de testostérone chez l’homme. Les premiers signes peuvent apparaître dès 45 ans, mais le diagnostic est plus fréquemment posé vers 65 ans.
Le processus, qui commence de manière silencieuse et non perceptible, surprend et déstabilise souvent les hommes. Ces signes pourraient être liés à l’andropause, un phénomène naturel qui touche de nombreux hommes à partir d’un certain âge. Il importe de noter que plusieurs des symptômes associés à l’andropause sont également des conséquences normales de l’avancement en âge et que le traitement peut ne pas pouvoir en modifier le cours. Le Dr Sylvain Mimoun, gynécologue et andrologue, le Dr Vincent Hupertan, chirurgien urologue, et Jean-Pierre Graziana, urologue et andrologue, sont parmi les experts à consulter pour un suivi personnalisé. Un suivi régulier permet d’adapter les traitements et de surveiller les éventuels effets secondaires.
«Ces traitements ne doivent pas être prescrits systématiquement», rappelle l’endocrinologue, qui s’inquiète de la banalisation de l’usage de testostérone, tout particulièrement chez les jeunes. «Notre plus grande préoccupation, ce sont les jeunes hommes qui prennent de la testostérone pour s’entraîner, avoir de la barbe et de gros muscles! Je leur dis de faire confiance à leur corps, mais la pression sociale est énorme. L’usage de stéroïdes anabolisants peut avoir des effets irréversibles sur leur fertilité», mentionne-t-elle. Certaines maladies et traitements médicaux peuvent accélérer le processus d’andropause. L’obésité, le diabète de type 2 et l’hypertension artérielle sont associés à une baisse plus rapide de la testostérone. Les traitements contre le cancer de la prostate, notamment l’hormonothérapie, peuvent induire une andropause précoce.
Si l’homme souffre d’impuissance, le médecin prescrira un traitement adapté. Avant la mise en route des traitements hormonaux, un bilan clinique et biologique complet doit être réalisé. On ignore encore si certains hommes sont plus à risque que d’autres (en fonction de leur ethnie par exemple). “Cependant, les hommes fumeurs, alcooliques, ceux qui souffrent d’une maladie chronique ou d’obésité sont particulièrement à risque”, d’après Alain Scheimann, endocrinologue à Paris. On fait le point avec le Dr Sylvain Mimoun gynécologue, andrologue, responsable du Certificat universitaire de gynécologie psychosomatique à l’université Paris 7e. Charles.co est la première plateforme de santé sexuelle digitalisée, qui permet l’accès à des téléconsultations de médecins sexologues diplômés en France.
La diminution des niveaux de testostérone peut aussi affecter la confiance en soi. Les hommes peuvent ressentir une baisse d’estime de soi, se percevant moins virils ou moins compétents dans leurs rôles sociaux et professionnels. Le traitement le plus couramment prescrit, mais parfois controversé, est l’hormonothérapie (testostérone). Pour bénéficier de ce traitement, le diagnostic doit être confirmé et les contre-indications respectées. L’andropause est associée à une diminution du nombre de cellules de Leydig ( cellules productrices de testostérone) ainsi qu’une baisse de leur capacité à produire l’hormone mâle (de 0,5 à 1% par année). Une fois produite, la testostérone est métabolisée soit en dihydrotestostérone (DHT) – la forme active – soit en œstrogènes.